le monde littéraire de Laurent Coos

le monde littéraire de Laurent Coos

Comment se faire éditer

Comment se faire éditer ?


           
Comment envoyer un manuscrit à un éditeur ? Ce n'est pas aussi simple que l'on pourrait l'imaginer. Il faut savoir que  dans les grandes maisons, seuls 5 manuscrits sur 1000 sont publiés. Pourtant, on ne me fera jamais croire que 995 manuscrits sur 1000 ne méritent pas d'être édités...

Cependant, il y a quelques règles à respecter pour augmenter un peu vos chances.

LE MANUSCRIT ET LA LETTRE DE PRESENTATION

Nous allons supposer que vous avez lu et relu votre œuvre, que votre entourage est convaincu que le prix Goncourt n'attend que vous. Votre manuscrit doit tout d'abord respecter quelques règles de présentation.

Si vous cherchez à publier un roman, votre texte doit être corrigé au mieux et dactylographié. Le format standard est de 20 lignes par page et 60 signes par ligne, avec double interligne (pour permettre les annotations). Pensez à utiliser une police sobre (courrier, times ou arial) et une taille assez grosse pour rendre la lecture confortable (tailles 12 ou 14, par exemple). Evitez les images et les polices fantaisies.

L'idéal, bien sûr, serait de présenter au préalable votre manuscrit à un correcteur professionnel  et à un conseiller littéraire compétent. Les manuscrits bourrés de fautes ne sont généralement pas bien reçus ; et l'œil d'un conseiller vous permettra de mieux jauger vos chances et vous aidera à cibler votre lectorat... et donc à choisir l'éditeur le plus approprié.

Si vous cherchez à vendre un autre type de livre, qui ne soit pas de la fiction, envoyer un manuscrit ne sert pas à grand chose. La plupart des éditeurs ne les acceptent pas. Envoyez plutôt un plan détaillé, ainsi qu'un argumentaire. Vous devez convaincre l'éditeur que votre projet est valable. Il jugera ensuite si votre ouvrage peut correspondre à l'une de ses collections.

Votre lettre d'accompagnement doit être sobre. Seuls les détails peuvent êtres intéressants d'être mentionnés :

-     Vos coordonnées complètes ainsi que votre date de naissance.

-       Bibliographie complète (y compris les collaborations à des journaux

-  Activité littéraire valorisante (profession littéraire, membre d'une académie, journalisme...

-       Participation à des concours

Surtout, soyez humble ! Rien n'est plus agaçant qu'un inconnu "qui s'y croit".

 

LE CIBLAGE

Bon. C'est bien joli tout ça, mais à qui envoyer votre chef d'œuvre et la lettre de présentation maintenant ?

Il faut savoir que beaucoup d'éditeurs ne consultent que les manuscrits qu'ils ont eux-mêmes sollicités. Il ne sert donc à rien de leur envoyer le votre. D'autres ne publient que un ou deux livres par an et/ou sont très spécialisés.

Comment s'y retrouver ?

Le mieux, si vous voulez vous faire éditer en France, est de vous procurer le guide de l'édition du « Calcre », qui est remis à jour tous les 3 ans.

Vous y trouverez plus de 400 fiches sur les plus gros éditeurs du pays (ce qui ne veut pas toujours dire grand chose), avec les adresses, les contacts, les livres édités, les politiques éditoriales, etc…

Choisissez des éditeurs très ciblés, à qui vous enverrez le manuscrit et votre lettre d'accompagnement... ou le résumé et la lettre, selon l'éditeur. Relancez le comité de lecture de chacun d'eux après l'écoulement du délai maxi déclaré ou au bout de trois mois révolus.

Vous aurez toutes les chances de subir un refus de la part de chaque éditeur contacté. Ne vous en offusquez pas ! Inutile de défendre votre œuvre auprès des comités de lecture. A part les pousser à vous répondre par lettre type, vous ne ferez rien avancer en votre faveur. Démarrer une nouvelle campagne d'envois de manuscrits sera plus bénéfique.

Surtout, n'oubliez pas une chose : les éditeurs ne sélectionnent pas les manuscrits uniquement sur des critères de qualité. Si c'était le cas, ils ne s'en remettraient pas financièrement. Donc, si vous essuyez un ou plusieurs refus, cela ne signifie pas forcément que votre manuscrit soit mauvais. Ne le jetez pas à la poubelle, et surtout : persévérez !


DU TRAVAIL...                                             

Voilà. Je ne pense pas que ces quelques conseils représentent une solution miracle, mais au moins, ils vous permettront d'éviter quelques fautes grossières. Ce sera toujours ça. Le principal reste de travailler, d'améliorer votre style, d'avoir des idées et de savoir les mettre en place. Toujours tenter d'atteindre la perfection dans votre style, c'est la seule chose vraiment importante... que vous y arriviez ou pas, ça c'est une autre histoire !

La dernière chose importante à savoir : ne croyez surtout pas qu'en étant publié votre vie va changer. Tout d'abord parce qu'il est rare que l'on puisse vivre de ses écrits ; parce que votre premier livre peut passer complètement inaperçu ou parce que l'éditeur qui vous a lancé peut se rétracter par la suite et refuser de publier votre second livre. Sachez également que plus de deux cents ouvrages sont publiés chaque jour dans les pays francophones, et qu'il est rare qu'un premier roman dépasse les 500 exemplaires vendus. Gardez donc toujours un peu de recul. Mais dans tous les cas,   « Continuez". Je suis persuadé qu'il y a des talents considérables qui ne sont pas publiés... Donc surtout ne laissez jamais tomber !


L'auto-édition, l'autre solution

        Lorsque votre prospection auprès des éditeurs n'a pas eu le succès escompté, il vous reste une autre solution : l'auto-édition.

        L'auto-édition est la solution de plus en plus privilégiée par les auteurs dépités face aux sélections impitoyables des éditeurs, préférant bien souvent les révélations d'une pseudo star de la télé-réalité écrites en quinze jours, plutôt qu'un roman peaufiné depuis des années.

        Si l'auto-édition rencontre un franc succès, c'est avant tout parce qu'elle est devenue accessible à tous. En effet grâce à la technologie numérique, les tarifs des imprimeurs ont considérablement diminués. L'autre avantage du numérique, une complète réactivité de votre imprimeur qui a la possibilité de réimprimer votre livre à votre demande, suivant vos besoins. (Voir le site de Lulu.com)

        Les tarifs varient en fonction : des imprimeurs, du format, du nombre de pages et des options choisies. Vous pouvez par exemple charger l'imprimeur de réaliser la couverture personnalisée de votre livre en suivant vos recommandations et vos goûts. Par ailleurs, il est possible d'obtenir des devis gratuits en ligne.

        L'auto-édition vous permet également une totale liberté d'écriture (sauf contenu illégal), de supprimer la rémunération d'un éditeur, de conserver vos droits d'auteurs, de se faire remarquer et d'avoir la possibilité de signer un contrat d'édition à tout moment.


Et enfin pour terminer, voici une maison d'édition qui offre sa chance à de nouveaux auteurs:


Les 'Editions La Plume noire

                          

Vous êtes passionnés de littérature et vous avez écrit une histoire, des poésies, ou un roman ?

Nous éditons de nouveaux auteurs !

Envoyez vos tapuscrits par e-mail aux Editions La Plume noire.

http://www.editionlaplumenoire.123.fr/




04/01/2008
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